Gestion de la Ressource

ACOST – Améliorer les connaissances de 4 stocks du Golfe de Gascogne
Le projet ACOST a pour ambition d'améliorer les connaissances biologiques, génétiques et d'exploitation de 4 stocks du Golfe de Gascogne classés en « data limited stock » : lieu jaune, maigre, merlan et rouget barbet. Les objectifs sont 1) définir les limites de certains stocks sur l'ensemble de la façade atlantique, 2) collecter des indicateurs de suivi des stocks et produire des évaluations de biomasse pour proposer, de façon pérenne, des mesures de gestions adaptées aux stocks, et 3) développer des outils innovants d'acquisition de données par la profession ainsi que des méthodes d'évaluation de stock modernes.

 

 

 

AGRID – Optimiser la récolte d’algues de rive

Mené en collaboration entre le CRPMEM Bretagne, les CDPMEM 22 et 29, la Station Biologique de Roscoff, AGROCAMPUS OUEST et les récoltants professionnels, le projet AGRID vise à définir et mettre en place des outils et mesures de gestion permettant d'optimiser l'activité de récolte d'algues de rive. Sur la base des résultats d'expérimentations scientifiques, il sera proposé des ajustements à la réglementation en vigueur inhérente à l'activité de récolte. Ce projet bénéficie du soutien financier du FEAMP, de l’Etat et de FFP.

 

 

PACMAN – Synergie et usage sur la Grande vasière
Proposer des outils de gestion opérationnels à destination des professionnels pour répondre aux futures sollicitations concernant la synergie des différents usages sur la Grande Vasière. Le projet est mené par l'IFREMER et financé par le FEAMP et l'Etat.

 

 

 

 

RECCRU – Définir des indices de recrutement d’espèces de crustacés
Débuté́ en 2019, le programme RECCRU, initié par Ifremer et financé par France Filière Pêche, étudie les phrases larvaires et juvéniles des crustacés. RECCRU vise à fournir de l'information sur le recrutement de différentes espèces de crustacés ayant un fort intérêt commercial : le homard, le tourteau, l'araignée et la langouste rouge.

L'étude des phases larvaires et juvéniles permet de définir des indicateurs sur le niveau de recrutement de ces espèces et ainsi de gérer en amont la pêcherie de ces crustacés pour une exploitation durable de ces ressources.

Partenaires du projet :  l'ensemble de comités des pêches de la façade Atlantique, les lycées professionnels maritimes de Paimpol et du Guilvinec pour la confection des collecteurs, le Parc naturel marin d'Iroise, la Station biologique de Roscoff et le SMEL (Synergie Mer et Littoral).

 

 

DEFIPEL – Développer différents outils pour une exploitation durable des petits poissons pélagiques (sardines et anchois notamment)

Le projet DEFIPEL s'articule autour de la création d'une série d'indicateurs sur l'état de l'écosystème, de la ressource et de la filière. Il permet également à l'ensemble des acteurs de cette pêcherie (filière amont et avale) de co-construire et d'adapter différents scénarii pour l'avenir, et d'être véritablement proactifs.

La pêcherie des petits poissons pélagiques est une pêcherie saisonnière conditionnée à la distribution de la ressource, et donc la dynamique spatio-temporelle des flottilles qui vise ces poissons, mais également la qualité de la ressource de par sa taille et son taux de matière grasse. Ce dernier élément est déterminant pour la filière de transformation (conserveries). Il est donc primordial de développer des stratégies de gestion à moyen terme, en tenant compte de la variabilité des ressources et des contraintes extérieures. Des outils opérationnels, seront mis en œuvre et transférés aux acteurs : indicateurs environnementaux, biologiques et socioéconomiques, et modèle de simulation.

Porté par l'Ifremer et financé par France Filière Pêche.

 

Programme Langouste rouge – Marquer les langoustes pour améliorer les connaissances

Le programme Langouste rouge a été mis en place à la demande des pêcheurs professionnels qui ont constaté des captures importantes de juvéniles durant l'hiver 2014. Commencé début 2015, le programme de reconquête de la langouste rouge a débuté par des actions de marquage des langoustes hors taille capturées par les professionnels, pour lesquelles une quarantaine de navires s'est impliquée. Un suivi régulier des langoustes marquées est réalisé par le CDPMEM29 et l'Ifremer. Depuis quelques années, les pêcheurs constatent une augmentation des langoustes pêchées et de leur taille. Grâce aux systèmes de marquage mis en place par le CRPMEM, il est maintenant possible de constater l'accroissement du nombre de langoustes débarquées (et donc commercialisées) en Bretagne.

 

 

Langolf TV – Evaluer le stock de langoustines dans le golfe de Gascogne

Cette pêcherie nécessite un suivi de l'état des stocks rigoureux afin d'en assurer une bonne gestion et de pérenniser la ressource et l'activité chalutière. De 2006 à 2014, l'Ifremer réalisait une campagne océanographique pour vérifier l'état des stocks. Depuis, pêcheurs professionnels et scientifiques ont mis au point une campagne pour suivre la biomasse grâce à un système de vidéos sous-marines. Cette méthode, reconnue par le CIEM, consiste à déterminer l'abondance des langoustines par le décompte du nombre de terriers creusés par cette espèce, inféodée aux fonds meubles de la Grande Vasière.

 

 

MASCOET – Maintien du Stock de Coquillages en lien avec la problématique des Efflorescences Toxiques

Depuis les années 2000, les pêcheurs sont confrontés à des phénomènes de contamination des coquilles Saint-Jacques par l'acide domoïque, toxine produite par une micro-algue (Pseudo-nitzschia), qui a atteint des taux record en 2014 dans la rade de Brest. Le dépassement du seuil interdit la consommation et la commercialisation des coquillages, sauf envoyés en décorticage. La lenteur de la décontamination des coquilles Saint-Jacques entraîne des fermetures de pêcheries qui peuvent durer plusieurs années. Suite à un pic de cette toxine, qui a nécessité la fermeture du gisement de la rade de Brest en 2017, et où parallèlement une disparition du pétoncle noir a été observée, les organisations professionnelles ont souhaité́ étudier l'origine de ces blooms.

Le projet MASCOET, financé par France Filière Pêche et porté par Ifremer, propose d'acquérir un ensemble de connaissances scientifiques liées au déterminisme des blooms toxiques de la microalgue Pseudo nitzchia et de la toxicité associée, aux processus de contamination et décontamination en acide domoïque, aux performances biologiques et à la dynamique de population du pétoncle noir en relation avec la qualité de son habitat. Ce programme devrait proposer des outils d'aide à la gestion des pêcheries de coquillages à l'échelle nationale.